AIMER LA VIE

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Aimer la vie : La voie de la lumière

par Pierre Wittmann

759 Lumière jaune

759 Lumière jaune

J’ai créé récemment plusieurs sites sur le sujet d’une nouvelle réalité : Co-créer le changementNouvelle réalitéPenser autrementUn monde sans argentÉveiller l’humanité et Imaginer un nouveau monde. Je viens de les relire. Les textes qu’ils contiennent reflètent la situation du monde que nous vivons depuis une dizaine d’années, et surtout depuis deux ans, et ils ne sont pas toujours très positifs, même s’ils proposent des solutions et des lueurs d’espoir.

Ce que j’ai envie de faire maintenant, c’est de publier et de partager des textes positifs, j’en ai des centaines que j’ai écrits depuis plus de 35 ans, comme ceux que je publie sur mon blog Lumière de sagesse, ou que j’ai publiés dans les recueils Regarder la vie. Jusqu’à il y a quelques années, la plupart des textes que j’écrivais étaient positifs, il faut que je reprenne mon écriture dans ce sens. Aussi j’ai commencé ce matin un nouveau site, Aimer la vie, sur lequel je vais poster ce genre de textes.

C’est une idée qui n’est pas nouvelle : plutôt que de combattre l’ombre, apporter de la lumière ; au lieu de critiquer le monde et de vouloir le changer, accepter et aimer les choses telles qu’elles sont ; pour créer un monde heureux, commencer par être heureux soi-même. Apporter dans son environnement, et dans le monde, de la beauté, de la joie, de l’inspiration, de la lumière, de la sagesse, de l’amour… Cela commence par des pensées, et les pensées inspirent les paroles et l’écriture. Je ne sais pas si ce site va mieux marcher que les autres, mais au moins, depuis que j’ai cette intention, je me sens mieux, je me sens plus inspiré, je m’inquiète moins pour les turpitudes matérielles du monde, et j’ai l’impression que je peux mieux contribuer à soigner les maladie du monde. Pour soulager leurs souffrances, pour vaincre l’aversion et l’avidité, les gens sont besoin d’amour, d’aimer la vie, d’aimer leur vie. La vie, c’est la réalité, ce sont les choses telles qu’elles sont, ici et maintenant, dans le moment présent, pas telles qu’on peut rêver ou espérer qu’elles seront demain, ou dans le futur, en continuant à vivre aujourd’hui comme une malheureuse victime.


28 février 2022, Chiang Mai

Créer un monde meilleur

Contribuer à la création d’un monde meilleur, c’est un objectif qui m’inspire et me motive depuis longtemps. C’est un des principaux sujets du Guide du bonheur pour le troisième millénaire, que j’ai écrit en 2002. La nécessité de changer le monde, ou de construire un nouveau monde, devient urgente, et depuis deux ans, l’humanité est devenue plus consciente de ce besoin, car elle commence à s’éveiller, et à percevoir une réalité qui restait souvent dissimulée, dans les pays riches, derrière le confort et les loisirs. 

Comment contribuer à ce vaste projet ? Chacun doit trouver sa voie, en fonction de ses talents et de ses capacités. Cela ne doit pas être une corvée, mais un plaisir, car notre contribution doit se situer dans le domaine qui a le plus de sens pour nous, celui qui enchante notre vie au quotidien ; c’est aussi celui où nous serons le plus efficace. Contribuer signifie « aider à l’exécution d’une œuvre commune » (Petit Robert). Si on analyse cette définition, on voit que la contribution n’est pas un travail solitaire ou individuel. Dans « aider », il y a l’idée d’une participation, d’un service, à une œuvre « commune », qui se fait ensemble, à plusieurs, et qui concerne la communauté. Le but de la contribution est l’« exécution », qui signifie le passage à l’acte, et l’accomplissement d’une œuvre, il s’agit donc de réaliser quelque chose concrètement. Dans « œuvre », je vois, peut-être parce que je suis un artiste, un travail créatif, et le fruit de ce travail. Souvent, le mot « œuvre » a aussi les connotations de nouveauté, de beauté, de perfection, de valeur matérielle mais aussi de valeur morale ou spirituelle, et d’une durée temporelle qui peut lui permettre de survivre à son créateur.

Ainsi la contribution à l’exécution d’une œuvre commune peut nous insuffler une forte motivation d’agir, et donner un sens à notre vie. Il faut dire que dans le nouveau monde tel que je le conçois, toutes nos activités quotidiennes contribueront à l’établissement et à la pérennité d’une société harmonieuse dans laquelle il fera bon vivre. Cette nouvelle société, par sa créativité et sa diversité, sera le ferment d’une nouvelle culture et d’une nouvelle civilisation, d’une nouvelle humanité éveillée.

Ma manière de contribuer, pour l’instant, est d’écrire et de partager mes idées, afin d’inspirer ceux qui seront mieux capables que moi de les mettre en œuvre. C’est pourquoi, le site que je voulais appeler Construire un nouveau monde, je l’ai finalement appelé Imaginer un nouveau monde. J’ai beaucoup écrit depuis deux ans sur ma vision du monde, d’un monde nouveau, différent, meilleur. C’est un vaste thème, qui contient une multitude de sujets particuliers. J’écris de courts textes, un par jour (les jours où j’écris). Certains se suivent, mais la plupart n’ont pas nécessairement de liens directs entre eux. Pour les partager, j’ai commencé à les poster sur une série de sites web ; je continuerai à alimenter et j’ai l’intention d’en créer de nouveaux. Pour l’instant, il y en a six, dont les thèmes se ressemblent et se complètent : Co-créer le changementNouvelle réalitéPenser autrementUn monde sans argentÉveiller l’humanité et Imaginer un nouveau monde. Ma newsletter Regarder la vie donne régulièrement des liens vers les pages de ces sites.


14 février 2022, Chiang Mai

Changer le monde

Je pense que le monde tel qu’il existe sur cette terre n’est qu’un reflet des êtres qui l’habitent, mus par le désir, l’attachement, la peur et l’aversion. C’est la nature humaine et la nature du monde conditionné : la réalité dans laquelle nous vivons, que nous l’aimions ou non.

Bien sûr, chacun de nous peut travailler sur soi, gérer ses émotions négatives et élever son niveau de conscience ; et avoir ainsi une influence positive sur sa vie, ses proches, son environnement et la planète. C’est ce que font des millions de gens quotidiennement ; c’est ce que font les maîtres spiri­tuels et ceux qui suivent une voie spirituelle, chacun à son niveau. Mais il n’y a pas lieu pour autant de se prendre pour un sauveur ; ni d’attendre un miracle ou de croire que nous allons changer le monde et la réalité. La seule chose que nous sommes capable de changer, c’est notre propre percep­tion de la réalité.

Chacun doit trouver son propre paradis, sa joie et sa paix intérieures. Il ne s’agit pas de créer un monde parfait pour les autres, mais d’aider les autres à trouver leur propre joie et paix intérieures. Pour cela, il ne faut pas de changer le monde, car il ne sera jamais parfait et ne conviendra jamais à tout le monde. Il faut être capable d’accepter le monde et les circonstances de notre vie, d’accepter les choses telles qu’elles sont ; d’accepter la réalité plutôt que de vouloir créer une nouvelle réalité utopique qui corresponde à nos préférences. Tant que nous avons des préférences et considérons que le monde n’est pas comme il devrait être, c’est que nous avons une perception négative, et donc dualiste, de la réalité. Nous sommes alors dans un bas niveau de conscience, et bien peu capables d’élever celui des autres…


15 avril 2012, Chiang Mai

Site créé par Pierre Wittmann
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